Que peut apporter la finance comportementale à la compréhension des marchés?
Depuis plusieurs années la recherche économique s’est enrichie d’une dimension psychologique grâce aux travaux réalisés par de nombreux chercheurs tels que les professeurs Werner De Bondt, Richard Thaler ou Daniel Kahneman et Vernon Smith récompensés en 2002, par le prix Nobel d’économie.
En analysant les comportements individuels et collectifs sur les cours de la bourse, l’approche comportementale explique des phénomènes que la théorie des marchés efficients peine à éclairer.
Des chercheurs ont accumulé les preuves de l’irrationalité de l’individu et montré que cette irrationalité peut expliquer les anomalies constatées sur les marchés.
La sur-performance des actions par rapport aux obligations et d’autres classes d’actifs, s’explique par les droits inhérents à la propriété d’une entreprise.
Ces droits de propriété permettent de participer à la création de richesse alors que la rémunération des fonds étrangers est généralement fixe et limitée dans le temps.
Pourtant, les actions donnent lieu à une prime de risque, malgré une sur performance historique bien établie par rapport aux obligations par exemple.
Cette prime de risque varie au cours des cycles économiques et financiers, mais ne disparait jamais.
La finance comportementale fourni un éclairage utile par rapport à l’évolution de cette prime de risque.
Cette prime de risque structurelle des actions s’explique par trois caractéristiques combinées:
- l’aversion aux pertes
- la courte vue (horizon d’investissement souvent inférieur à un an)
- la perception par l’individu que chaque investissement est isolé des autres.
Finance comportementale ou comment s’adapter à temps
Cette nouvelle approche de la finance bouleverse tant les méthodes d’analyse que la gestion des portefeuilles. S’il est impossible de prédire un prix à long terme, il est possible de s’adapter à temps à l’environnement et de tirer profit des trends financiers générés par la psychologie.
Comment tirer le meilleur parti possible des observations de l’analyse financière comportementale?
Comment distinguer les tendances néfastes de celles plus favorables?
Comment arriver à une meilleure appréciation des risques et des opportunités?
C’est tout le défi du modèle Quanteviour.